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vendredi 9 octobre 2009

24 heures chrono 24時間クロノ


Pour des raisons budgétaires évidentes, je n'ai pas pu me payer les services de Kiefer Sutherland, dans le rôle de Jack Bauer, le célèbre agent qui a sauvé les Etats-Unis et le monde déjà sept fois, et pour cause, il doit le sauver une huitième fois. Ce sera donc juste... moi :/

On se lève tôt pour profiter au maximum de la journée ensoleillé qui s'annonce. Je voulais d'abord aller a Omiya, mais j'ai oublié le plan d'un magasin de kimonos où je devais aller... Ce n'est que partie remise. Je choisis finalement Akihabara (encore???), de loin le quartier où j'ai passé le plus de mon temps, sauf que pour cette fois, j'avais omis le détail que les magasins n'ouvrent pas plus tôt qu'en France, à savoir 10h00 environ, ce qui me donne donc une heure à patienter... Bref le repérage continue, et augure d'un bon craquage en règle du porte-monnaie, vu la tonne de choses à acheter.

J'avais ensuite rendez-vous à Iidabashi retrouver une amie Tokyoite, avec deux de ses collègues pour aller déjeuner autour d'un bon plat de spaghettis. Après un rapide échange de coordonnées, un copieux repas, et nombre de comparaisons France-Japon, je me dirige à présent à Asakusa avec l'une des personnes présentes à ce repas, et qui s'est gentiment proposé de me faire visiter ce quartier. Précisons que c'était son après-midi de repos, qu'il aurai pu simplement rentrer chez lui et s'occuper de "ses affaires", mais une fois encore, la générosité des japonais est étonnante, stupéfiante même pour un petit français plutôt habitué au sale caractère de ses compatriotes.

Bref, Asakusa ressemblerait à une petite ville de taille moyenne, perdue en plein Tokyo. Bien sûr, il y a quelques buildings, mais bien moins hauts qu'à Shinjuku par exemple, et plutôt situé aux bord de la Sumida, c'est à dire, assez excentré du coeur du quartier. C'est un endroit très touristique, un peu trop même où trone fièrement le Senso-ji, un ensemple de temples somptueux, bien que malheureusement le plus grand était intégralement baché et en réparation... Malgré tout, les belles choses ne manquent pas, ainsi que les explications par mon "guide" de fortune.


Autour de ce centre historique, on peut trouver une multitude de boutiques. On s'omettra volontiers de parler des attrapes touristes avec ses produits surement Made in China. Par contre on peut en revanche mentionner les magasins de vaisselle traditionnelle, pour ceux qui voudrait s'équiper en respectant au maximum la culture japonaise ancestrale.

Un autre magasin, insolite pour nous, a retenu mon attention, qui vendait des répliques de plats en plastiques. Je m'explique puisqu'il est vrai que je n'ai pas parlé de ca avant. En France, dans les restaurants, on trouve le menu de tous les plats disponibles à l'intérieur, avec au mieux, quelques photos. Au Japon, ils ont eu (encore) LA bonne idée, bien plus vendeuse à mon sens qu'une liste de mets. Les plats disponibles sont directement placés en vitrine dans la plupart des établissements, si bien que l'on peut vraiment voir physiquement ce que l'on peut et va manger. Alors la, vous aller me dire que ca va pourrir s'ils laissent ca en vitrine tout le temps. Et bien non, puisque les plats sont... en plastiques, mais ils sont si bien réalisés que l'on croirait vraiment voir du vrai. L'effet est saisissant, et attise bien plus l'appétit. Une excellente idée qu'il serait bon de voir débarquer ici, encore une fois...

Bref, tout ca pour dire que le magasin que je parlais plus haut, proposait donc ces fameux plats en plastique à la vente.

Au détour d'une ruelle, on tombe sur un restaurant "francais" du moins par la carte des plats typiquement francais comme des rillettes ou de la boullabaisse.

La journée se termine par l'immeuble de la société de bière Asahi, où l'on pouvait admirer la vue depuis le 22e etage, mais il fallait obligatoirement consommer quelquechose pour en profiter, tant pis.

Il est temps de quitter la personne qui m'a fait visiter le quartier, il me remercie, alors que c'est clairement à moi de le faire, ce que bien sûr, je ne manque pas de faire. Mais la journée se s'arrête pas la, sinon le titre n'aurait plus aucun sens.

Je rejoins la résidence pour me reposer un peu, et préparer la sortie du soir à Shibuya. En effet, c'est vendredi soir, et pour beaucoup de japonais, cela signifie la fin de semaine et donc aller faire la fête. Mes compères de voyages et moi-même nous réunissons donc à la statue de Hachiko à Shibuya, célèbre point de rendez-vous. Cette statue représente un chien, assis, qui attend patiemment son maitre, puisque dans la vraie histoire, il s'agit d'un chien qui accompagnait son maitre tous les jours à la gare. Il le laissait devant, et partait au travail. Un jour , l'homme décède, mais son chien continua de l'attendre, jour après jour, nuit après nuit. C'est en l'honneur de sa fidèlité que cette statue à été érigée à son image, et est devenu un symbole du quartier.

Bref, direction une boite de nuit branchée, ceux qui me connaissent savent que ce n'est vraiment pas quelque chose que j'aime, mais bon, tester l'ambiance des folles soirées de Tokyo fait partie des choses à vivre au moins une fois. Il n'y aura pas eu le moindre miracle, ce n'est définitivement pas quelque chose que j'aime et qui m'amuse, mais qui aura au moins eu le mérite de me faire discuter un peu avec une fille qui s'y trouvait. Malheureusement, les rencontres qui y sont faites sont très éphèmères, et j'ai eu raison de ne rien en attendre.

La boite de nuit ferme ses portes à l'aube (rappelons qu'ici le jour se lève vers 5h30 et se couche vers 17h30), et après un petit périple dans le train, à rassembler mes camarades, plus amochés que moi de la soirée, enfin le temps de s'écrouler sur le lit pour une grosse nuit, poursuivit logiquement par une journée récupératrice, dépourvue de la moindre activité digne de ce nom...

Voila, c'est tout pour aujourd'hui, et merci encore de me lire, et de vos commentaires!
Mata ne!

5 commentaires:

  1. Tu es l'ange gardien du groupe !
    Décidément, tu circules beaucoup et tes récits sont très explicites.
    Allez debout, fainéant, tes lecteurs attendent ...
    Bisous

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  2. Trop drôle le coup des rillettes, faut le faire quand même, la Sarthe est à l'honneur ...

    L'histoire du vieil homme et du chien m'inspire.

    Qu'est ce que c'est que cette fille qui n'a pas donné suite, elle ne sait pas ce qu'elle perd et ne te mérite pas, Pffffffffffffffff, chipie, va !

    Mata ne avec des bisous

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  3. Trop bien les rillettes =) Tu en rameras lol

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  4. Je suis toujours impressionné par la façon dont tu arrives à transcrire et faire partager tes émotions. Comme le sentiment de gêne admirative devant le guide improvisé, l'appréhension avant d'aller dans la boîte, la fatigue en rentrant, etc... j'aime bien comment tu écris, c'est super vivant ^^

    Et puis, le trucs des plats en plastique, clair faut que ça arrive en France !
    Bonne continuation, rdv prochaine note :p

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  5. Je rejoins Pulsahr, on voit tout à fait bien la scène à ton style d'écriture, ce qu'on appellerait sans doute une écriture cinématographique.

    Geo, tu as entendu ta mère, tu peux ramener une japonaise à la maison, t'aurais dû draguer la fille en boîte, bon sang, ça aurait changé ton opinion d'un coup sur les boîtes, et tu serais devenu ensuite un clubber. Ca aurait été un bel effet papillon en perspective :-)

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